Grâce aux avancées technologiques, de nombreux secteurs sont en train d’évoluer à un rythme effréné sur le territoire canadien. C’est notamment le cas du secteur automobile qui atteindra dans le futur une nouvelle ère avec l’apparition des voitures autonomes. Ces dernières transformeront sans doute et de façon remarquable la mobilité et les habitudes de transport dans les villes. Une prédiction qui pourrait se réaliser durant les 20 prochaines années.
Comment définir le concept de voiture autonome ?
20 années après le début du XXIe siècle, différents changements ont été constatés en matière de technologie automobile. Imaginer un monde où des véhicules sans chauffeurs parcourent les routes ne peut pas être considéré comme une utopie. Ces voitures pourraient se conduire d’elles-mêmes pendant que vous lisiez un rapport de travail ou un livre. Vous arriveriez à destination sans avoir à tenir le volant ou à vous reposer sur la conduite d’un chauffeur de taxi.
Toutefois, qu’est-ce que c’est réellement qu’une voiture autonome ? Il s’agit d’un véhicule sans conducteur ou totalement automatisé. Ce type de voiture n’aura pas besoin de l’intervention d’un individu au volant afin de rouler de façon sécuritaire. Il intégrera différentes technologies fonctionnant à l’aide de logiciels, de caméras et de capteurs pour définir un trajet, réaliser des manœuvres et vous permettre de vous rendre à une destination donnée.
Le concept de voiture autonome a fait l’objet d’une attention particulière de la part des chercheurs, notamment ceux établis au Canada. Ils ont ainsi développé un certain nombre de voitures aux fonctionnalités permettant d’arriver à différents degrés d’autonomie. Ces véhicules ont été classés sur une échelle allant de 0 à 5. La note 0 sert à indiquer le contrôle humain sans aucune trace d’automatisation. Quant à la note 5, elle représente une voiture entièrement autonome face à toutes les situations sur route.
À quelles fonctionnalités s’attendre sur les voitures autonomes ?
Un avenir où les véhicules pourront se conduire tous seuls peut sembler de plus en plus possible avec les évolutions de ces dernières années. Toutefois, ce n’est pas encore pour tout de suite. En effet, pour que cette vision puisse réellement se concrétiser, le développement des fonctions futures de ces voitures devra se poursuivre. Il faudra aussi veiller à répondre à certains enjeux, tels que la sécurité et la vie privée. À cela s’ajoute la réalité météorologique canadienne.
Au Canada, les voitures actuelles sont équipées d’un large éventail de fonctions d’assistance à la conduite. Elles ont transformé les habitudes de vie et de déplacement des résidents. Bien entendu, leur compréhension s’avère nécessaire pour en connaître les limites. Le but est que chaque conducteur puisse rester alerte et éviter les risques d’accident qui le guettent sur les routes.
Sur les véhicules, l’automatisation peut se décliner de plusieurs manières. Un écart énorme est constaté entre la voiture proposant une assistance au stationnement et qui peut se conduire seule. Toutefois, les fonctions possibles peuvent changer de façon significative les habitudes de conduite d’un conducteur au Canada.
Entre 2005 et 2010, les véhicules ont été en grande partie agrémentés de régulateurs de vitesse, d’avertisseurs de sortie de voie (système d’alerte de franchissement de ligne) et de correcteurs électroniques de trajectoire. Ils ont également été dotés de systèmes de surveillance des angles morts et d’avertisseurs de risque de collision à l’avant (système d’alerte de prévention de collision).
Entre 2010 et 2015, de nouvelles fonctionnalités sont apparues. Vous pouvez notamment distinguer le freinage d’urgence automatique (assistance intelligente au freinage), l’aide au centrage dans la voie et l’aide au maintien dans la voie. À ces systèmes s’ajoute le régulateur de vitesse dynamique et l’option collision sur virage à gauche.
Entre 2015 et 2020, les voitures ont toutes été munies de régulateurs de vitesse dynamiques à détection de voie, de systèmes de maintien automatique dans la voie et de système de stationnement parallèle automatique. Toute une panoplie de fonctionnalités permettant de garer et de diriger les véhicules en toute sécurité. Bien entendu, sous l’œil vigilant du conducteur.
Depuis 2020 et jusqu’en 2030, vous pourrez-vous atteindre à d’autres fonctionnalités encore plus utiles. Cela inclut le système de pilotage automatique et le soutien à la conduite dans les embouteillages. Évidemment, le fonctionnement des voitures sera surveillé en permanence et le conducteur décidera de lui-même des changements de voie et des trajets.
De 2030 à 2040, les véhicules canadiens pourront proposer un mode de stationnement à distance et automatique. Les passagers seront déposés à un endroit défini avant que les machines ne se dirigent automatiquement vers un emplacement dédié. Et, d’ici 2050, ces voitures pourraient devenir complètement autonomes. Aucune intervention humaine ne sera nécessaire, quelles que soient les conditions météorologiques et/ou routières.
Quel avenir réservent les voitures autonomes ?
Concrètement, les voitures autonomes promettent une alternative de transport plus efficace, plus inclusive, plus sécuritaire et plus fiable. Elles pourraient réellement changer la vie des Canadiens. Les retombées économiques de leur utilisation future seraient estimées à près de 65 milliards de dollars, expliqués notamment par la réduction des embouteillages.
Puis, environ la moitié des Canadiens pensent que l’arrivée des véhicules autonomes leur permettrait de gagner plus de temps pour leurs loisirs. En effet, ces résidents passent plus de 11 millions d’heures chaque année dans les bouchons. Ils pourront donc se concentrer sur d’autres tâches durant leurs déplacements, au lieu de conduire.
Bien entendu, la sécurité et la capacité de déplacement restent les principaux points avantageux des véhicules entièrement automatisés. Ils pourraient amoindrir de 90 % les risques d’accidents de la route. Ils pourraient également aider les personnes qui ne peuvent pas ou plus prendre le volant à se déplacer plus librement. C’est notamment le cas des personnes en situation de handicap ; des personnes âgées et des enfants.
La collaboration accrue entre les secteurs privés et publics canadiens permet aujourd’hui de contribuer au développement des voitures autonomes. Cela se fera à une vitesse impressionnante. Toutefois, avant que ces dernières ne deviennent une réalité, la route reste encore longue. Ces machines devront par exemple collecter de plus en plus de données sur les conducteurs, leurs déplacements et leurs contacts. Il faudra donc que le contrôle de ces données se fasse en toute sécurité et après approbation de chacun.
De plus, le remplacement des véhicules actuels par les voitures autonomes ne se fera pas du jour au lendemain. Il faudra donc prendre le temps d’analyser comment ces 2 types de voitures interagiront entre elles sur les infrastructures routières existantes.
Et même si la majorité des véhicules sont pourvus de systèmes avancés d’aide à la conduite, la distraction au volant reste un véritable problème. Les conducteurs devront ainsi augmenter leur vigilance sur les routes avant de pouvoir espérer profiter d’une voiture se conduisant toute seule à l’avenir. La confiance aveugle envers les fonctionnalités proposées actuellement n’est pas recommandée.